Sur le parcours chronométré, Pogacar a imposé un rythme infernal, laissant derrière lui ses concurrents les plus proches

La situation semblait tendue pour Pogacar, avec un retard notable sur Ganna, mais dès que la route s'est élevée, le Slovène a démontré sa force.
Sa montée finale a été impressionnante, lui permettant non seulement de rattraper son retard sur Ganna, mais aussi de le dépasser et de franchir la ligne d'arrivée en tête.
Mais ce n'était pas tout : Pogacar a également relégué son rival le plus proche, Geraint Thomas, à une impressionnante distance de 2 minutes.
Ce coup de maître a non seulement consolidé sa position en tête du classement général, mais a également envoyé un message fort à ses concurrents : il est le coureur à battre sur ce Giro.
Cette victoire au contre-la-montre a marqué un tournant dans la course, élevant encore plus le statut de Pogacar en tant que favori indiscutable pour la victoire finale.
Tadej Pogacar 𝙩𝙚𝙖𝙧𝙨 𝙖𝙥𝙖𝙧𝙩 the competition in Stage 7 of the Giro d'Italia 👀
— Eurosport (@eurosport) May 10, 2024
From 44 seconds down at the bottom of the climb, he crosses the line 17 seconds ahead of nearest rival Filippo Ganna 🏁#Giro2024 | @TamauPogi | @TeamEmiratesUAE pic.twitter.com/WdH1v584W9
La victoire de Tadej Pogacar dans ce contre-la-montre souligne l'importance qu'il accorde au travail spécifique dans ce domaine, notamment après sa défaite contre Jonas Vingegaard lors du Tour de France l'année dernière.
Ses efforts ont clairement porté leurs fruits, puisqu'il a repris plus d'une minute à Filippo Ganna pour remporter cette 7e étape, consolidant ainsi sa position en tant que leader incontesté du classement général.
Au départ de l'étape, Pogacar avait déjà une avance de 47 secondes sur Geraint Thomas. À l'arrivée, il a non seulement maintenu cet avantage, mais l'a même accru de 2 minutes supplémentaires. Cette performance a mis en évidence la supériorité de Pogacar dans ce domaine et a renforcé sa position en tant que favori pour remporter le Giro.
En revanche, Geraint Thomas, qui avait opté pour un mono-plateau de 66 dents, a rencontré des difficultés dans la partie finale de l'étape, terminant à la 9e place à 11 secondes de Daniel Felipe Martínez, qui s'est rapproché de la deuxième place du classement général. Le porteur du maillot blanc, Cian Uijtdebroeks, a également perdu du terrain, terminant à la 20e place à 2'55 de Pogacar.
Malgré ces performances mitigées, le premier Français, Romain Bardet, a réussi à terminer à la 18e place à 2'50 de Pogacar.
Pour Pogacar, il s'agit de sa deuxième victoire d'étape sur ce Giro, et cela semble indiquer qu'il est bien parti pour en remporter d'autres.