Aubameyang permet aux marseillais de rester dans le coup

Publié le 12 avril 2024 à 00:09

Marseille a bénéficié de la présence d'Aubameyang et n'a pas subi trop de dommages après son match contre Benfica

Mené 2-0 et confronté à une situation délicate, l'Olympique de Marseille a trouvé en Pierre-Emerick Aubameyang un élément clé pour limiter les dégâts, finalement encaissant une défaite d'un seul but. Cela maintient l'espoir avant le match retour prévu au Vélodrome.

Après les incidents impliquant les supporters, l'équipe a dû se recentrer sur le football. Pour le premier round des quarts de finale contre le Benfica, l'objectif était de minimiser les dégâts avant le match retour à domicile. Une mission complexe face à un adversaire supérieur sur le papier.

Dès le coup d'envoi, l'équipe portugaise a exercé une pression intense, notamment avec un centre dangereux d'Angel Di Maria (5e). Contrairement aux attentes, l'OM ne s'est pas uniquement reposé sur le jeu direct, mais a cherché à construire ses actions et à prendre le contrôle du milieu de terrain. Malgré cela, ce sont les Portugais qui ont su se montrer plus efficaces, avec une action bien orchestrée se concluant par un but de Rafa Silva suite à une passe décisive de Casper Tengstedt (16e).

Marseille se retrouve dans une situation critique, avec un retard au score et une difficulté à conserver le ballon. Le Benfica accentue la pression et une action amorcée depuis sa propre moitié de terrain voit Balerdi sauver de justesse une occasion de but pour Tengstedt (24e). L'OM peine à organiser ses attaques, perdant le ballon trop facilement, tandis que les locaux continuent à se montrer menaçants, notamment grâce à un Rafa Silva inspiré.

Les centres dangereux s'enchaînent, et sur un corner, Neres, oublié au second poteau, manque le cadre de peu (39e). Marseille frôle le danger, montrant quelques séquences prometteuses, mais sans réellement inquiéter. La situation s'assombrit davantage juste avant la pause lorsque Quentin Merlin, qui semblait souffrir, quitte le terrain, laissant présager des moments difficiles à venir (Mi-temps : 1-0).

Malgré une volonté affichée à la reprise, les visiteurs voient leurs espoirs s'effondrer en sept minutes, sur un contre parfaitement exécuté par le Benfica, orchestré et conclu par Di Maria, en parfaite synergie avec Neres, pour battre Pau Lopez (52e). Une nouvelle fois, El Fideo se montre décisif dans les grands rendez-vous.

Cette fois-ci, c'est un coup dur pour l'OM, au bord du gouffre, alors que Tengstedt manque le cadre sur une occasion immanquable. Di Maria fait des ravages dans la défense et, à l'heure de jeu, Marseille peut s'estimer chanceux que le score ne soit que de 2-0. Cependant, les Marseillais parviennent à reprendre possession du ballon, à relever lentement la tête, avant de frapper par l'inévitable Aubameyang. Lancé parfaitement par Ounahi, le Gabonais profite d'une faille dans la défense d'Antonio Silva pour tromper Trubin et relancer le match (67e).

Un nouveau match semble alors débuter, offrant l'opportunité aux entraîneurs d'opérer des changements. Marseille retrouve clairement de la vigueur, multipliant les occasions, notamment sur une volée manquée de Harit au deuxième poteau (73e). La qualité du jeu s'améliore, rendant la rencontre plus fluide lorsque les deux équipes jouent bien en même temps. Chaque corner est une opportunité, et le stade retient son souffle, conscient que le prochain but sera crucial.

Cependant, ce prochain but ne viendra pas. Aubameyang tente sa chance sur coup franc, mais la fin de match appartient au Benfica, qui ne parvient pas à se créer de réelle occasion dangereuse, épuisé par ses nombreux efforts. Marseille s'incline donc 2-1, un résultat qui reste acceptable dans l'ensemble et qui maintient les chances olympiennes pour le match retour au Vélodrome la semaine prochaine. Cependant, il reste une pointe de regret, car une fois qu'ils ont su bouger les locaux, le Benfica n'était pas aussi dominateur qu'on aurait pu le penser. Rendez-vous la semaine prochaine pour connaître la réponse finale.