L'Olympiacos premier club grec à remporter à soulever une Coupe d'Europe

Publié le 29 mai 2024 à 23:26

Dans une finale mémorable de la Coupe C4, l'Olympiakos a triomphé face à la Fiorentina, s'octroyant ainsi le titre tant convoité et marquant un moment historique en devenant le premier club grec à remporter une Coupe d'Europe

Dans une finale passionnante de la Coupe C4, l'Olympiakos a réussi à vaincre la Fiorentina, remportant ainsi le titre tant désiré. Ce triomphe marque un moment historique, faisant de l'Olympiakos le premier club grec à remporter une Coupe d'Europe.

Jouer une finale dans la ville d'Athènes contre une équipe locale n'était pas la situation la plus avantageuse pour la Fiorentina. Après avoir été finaliste malheureuse l'année précédente, l'équipe était déterminée à remporter la Ligue Europa Conférence. Quant à l'Olympiakos, disputer cette finale dans le stade de l'AEK offrait une occasion unique de décrocher son premier titre européen, et ce, même dans le fief d'un rival. Les Rouge et Blanc ont finalement réussi cet exploit en prolongation, grâce à un but d'Ayoub El-Kaabi (1-0, a.p).

 

Le début de la rencontre a été animé, avec une première occasion pour le club du Pirée. Daniel Podence a décoché une frappe que Pietro Terracciano a réussi à détourner d'une main ferme alors que le ballon se dirigeait vers son petit filet (3e). Les deux équipes n'ont pas tardé à se lancer dans l'offensive, sans observer de phase d'observation. La Fiorentina a failli ouvrir le score sur un centre-tir du capitaine Cristiano Biraghi, mais Nikola Milenkovic, en position de hors-jeu, a interféré avec la trajectoire du ballon (9e).

 

Giacomo Bonaventura a ensuite tenté sa chance sur un ballon mal dégagé, mais sa frappe n'a pas représenté de réel danger pour Konstantinos Tzolakis (20e). Toutefois, le gardien du Thrýlos a été décisif en anticipant parfaitement le piqué du milieu de terrain (21e).

 

Peu après, Podence a tenté de dévier un centre de la tête, mais Terracciano, initialement masqué, a réussi à capter le ballon avec un peu de chance (25e).

 

... et puis la pression s'est faite ressentir,

Après un début de match chaotique, le jeu est devenu plus tendu et les occasions de but se sont raréfiées jusqu'à ce que Christian Kouamé teste le gardien grec avec une tête en angle fermé, repoussée par une intervention spectaculaire (35e). Ayoub El-Kaabi et Andrea Belotti, étroitement surveillés, n'ont pas réussi à trouver des occasions franches de chaque côté du terrain.

 

À présent, les deux équipes attaquaient devant leurs supporters respectifs et l'Olympiakos semblait plus impliqué et précis dans son jeu. Cependant, en termes d'occasions de but, il n'y avait pas grand-chose à signaler, la pression liée à l'enjeu pesant toujours sur les joueurs.

 

Italiano a ouvert le bal des remplacements en faisant entrer M'bala Nzola à la place de Belotti (59e). L'attaquant angolais a immédiatement été à la manœuvre, centrant dans la surface pour Dodo, très actif sur l'ensemble du terrain. Le latéral, dans un geste altruiste, a intelligemment décalé Kouamé, mais ce dernier a manqué sa reprise, frôlant de peu le lob sur Tzolakis (70e).

 

La valse des changements a débuté à l'approche du dernier quart d'heure. Stevan Jovetic, ancienne icône de la Fiorentina désormais en terre grecque, est entré en jeu à la place du capitaine Fortounis (74e), suivi par la sortie de Chiquinho et l'entrée d'André Horta (78e) pour les visiteurs. Du côté de la Fiorentina, Alfred Duncan a pris la relève d'Arthur Melo (75e).

 

L'Olympiakos s'est enfin montré menaçant. Sur un coup franc bien frappé par Horta depuis le côté droit, Vicente Iborra s'est élevé pour placer sa tête, mais n'a pas réussi à cadrer (79e). Horta, toujours aussi incisif, a failli trouver El-Kaabi quelques minutes plus tard (84e).

 

Fidèle à sa réputation de tacticien offensif, Italiano a opéré un double changement en faisant entrer Antonin Barak et Jonathan Ikoné à la place de Bonaventura et Kouamé (83e). Cependant, ces ajustements n'ont pas suffi à éviter les prolongations.

 

L'Olympiakos a commencé la prolongation sur les chapeaux de roues. Avec à peine deux tirs en 90 minutes, l'équipe de José Luis Mendilibar était bien trop prudente pour espérer mieux qu'une prolongation de trente minutes.

 

Le Basque a décidé de faire entrer Quini à la place de Francisco Ortega (91e). Les Grecs ont immédiatement pris les devants. Lucas Martínez Quarta a dévié un centre du bras, mais l'arbitre n'a pas sifflé de penalty (94e). Puis, Jovetic a tenté sa chance du pied droit, mais Terracciano a sorti une nouvelle fois une belle parade de la main, comme en première période (96e). Les Rouge et Blanc prenaient peu à peu le contrôle du jeu. Sur un nouveau coup franc excentré, El-Kaabi s'est finalement imposé de la tête, mais n'a pas réussi à cadrer (99e). Bien que le Marocain n'ait pas été très sollicité, l'état physique de Milenkovic après un duel avec le Serbe témoignait de l'intensité du match (104e).

 

À la pause, Italiano a effectué ses deux derniers changements en faisant entrer Luca Ranieri à la place de Biraghi et Nicolás González pour Lucas Beltrán. De son côté, Mendilibar a lancé Georgios Masouras à la place de Podence.

 

L'Olympiakos terminait la prolongation en force, mais c'est Ikoné qui s'est procuré la première occasion de la balle de match, recevant un centre venu de la gauche, mais l'ancien Lillois a malheureusement manqué sa reprise du gauche et Tzolakis a repoussé la tentative (109e).

 

El-Kaabi, héros annoncé.

 

À ce stade de la prolongation, la fatigue se faisait sentir des deux côtés, les joueurs étant épuisés et moins précis dans leurs interventions. Même le nouveau venu Masouras a commis une erreur sur un contre (113e). Cependant, la domination de l'Olympiakos était de plus en plus évidente. Après un contre-attaque mal négociée à 4 contre 4, les Grecs ont rapidement récupéré le ballon. Santiago Hezze s'est retrouvé avec le ballon sur son pied droit dans le couloir gauche et a réussi à trouver El-Kaabi. Ce dernier, plus vif que la défense toscane, a repris de la tête après un rebond pour marquer son 11e but de la compétition. Après une longue vérification de la VAR pour s'assurer qu'El-Kaabi n'était pas hors-jeu, les joueurs de l'Olympiakos ont pu laisser éclater leur joie (120e).

 

El-Kaabi, le héros du moment, a été remplacé par un autre Marocain, Youssef El-Arabi (120e+1). À la fin des 5 minutes de temps additionnel, l'Olympiakos pouvait enfin célébrer : pour la première fois dans l'histoire du football grec, un club remportait une coupe d'Europe. Ce dénouement dramatique a conclu une finale qui, sur le plan du jeu, ne restera pas dans les mémoires.

 

Pour la deuxième année consécutive, la Fiorentina échoue en finale de la Coupe C4. Mendilibar, qui est le troisième entraîneur de la saison à Séville, avait précédemment remporté la Ligue Europa en 2023. Quant à l'Olympiakos, avec son troisième entraîneur de la saison, Mendilibar, il s'offre la Ligue Europa Conférence.