L’Inter Milan a parfaitement géré son déplacement face à Cagliari (3-1) ce samedi, lors de la 32ᵉ journée de Serie A. Un succès important à double titre : il permet aux Nerazzurri de consolider leur première place au classement, tout en ménageant plusieurs cadres avant le choc européen contre le Bayern Munich.
Une affaire bien gérée, malgré un petit frisson
Sans forcer, les hommes de Simone Inzaghi ont plié l’affaire dès la première mi-temps grâce à Marko Arnautovic (13ᵉ) et Lautaro Martinez (26ᵉ). Comme une semaine plus tôt contre Parme, l’Inter a vu son adversaire revenir dans le match dès le retour des vestiaires, avec Riccardo Piccoli à la conclusion pour Cagliari (48ᵉ).
Mais cette fois, les Lombards ont vite remis les choses au clair grâce à une tête de Yann Bisseck (55ᵉ) et ont géré la fin de match sereinement, Stefan de Vrij sauvant même un ballon sur sa ligne (78ᵉ) pour éviter toute mauvaise surprise.
Turnover intelligent avant la C1
En vue du quart de finale retour de Ligue des Champions face au Bayern (victoire 2-1 à l’aller), Simone Inzaghi a intelligemment fait tourner. Marcus Thuram, Francesco Acerbi, Benjamin Pavard et Henrikh Mkhitaryan ont débuté sur le banc. Alessandro Bastoni n’est entré qu’en fin de match, tandis que Thuram a foulé la pelouse pour les vingt dernières minutes.
Marko Arnautovic, titulaire en pointe, a parfaitement répondu présent, tout comme Nicola Zalewski et Carlos Augusto, auteurs d’un bon match.
6 points d’avance et la tête tranquille
Avec cette victoire, l’Inter porte son total à 71 points, soit 6 de plus que Naples (65 pts), qui jouera lundi contre Empoli. À six journées de la fin, le champion en titre semble bien parti pour conserver son bien, même si Arnautovic et Inzaghi ont tenu à rester prudents : « Beaucoup de matches restent à jouer », a rappelé l’attaquant autrichien.
Cap sur le Bayern maintenant
Prochain objectif : San Siro, mardi, pour valider la qualification contre le Bayern Munich. Inzaghi a prévenu :
« Contre l’un des trois meilleurs clubs du monde, il faudra jouer pour gagner, pas pour gérer. »
Une ambition qui colle parfaitement à la saison impressionnante que réalise l’Inter, toujours en course pour un triplé historique.
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