Charles Leclerc a offert à Ferrari une victoire inespérée ce dimanche à Monza, en réussissant une gestion impeccable de ses pneumatiques pour s'imposer devant un public de tifosi en extase. Cette victoire marque le premier succès de la Scuderia à domicile depuis 2019, lorsque Leclerc lui-même avait triomphé sur ce même circuit. Pour le Monégasque, il s'agit de sa 7ᵉ victoire en Grand Prix et de sa seconde cette saison après Monaco. Ferrari célèbre également sa 20ᵉ victoire historique à Monza.
Un triomphe inattendu pour Ferrari
Personne ne s'attendait à un tel dénouement, mais Leclerc a su exploiter une stratégie audacieuse à un seul arrêt pour garder ses adversaires à distance et franchir la ligne d'arrivée en tête. Ce succès est d'autant plus doux pour Ferrari, qui a vécu une saison en demi-teinte jusqu'à présent. Grâce à son talent et à une gestion parfaite de ses pneus, Leclerc a réalisé une course mémorable, rappelant aux fans de la Scuderia pourquoi il est l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération.
McLaren : une stratégie qui échoue de peu
Dès les premières minutes de la course, McLaren a montré ses ambitions. Oscar Piastri, auteur d'une manœuvre audacieuse dès la deuxième chicane, a pris la tête en dépassant son coéquipier Lando Norris. Le jeune Australien, malgré les enjeux pour le Championnat du monde, n'a pas hésité à tenter sa chance. Norris, bien que battu, a accepté la situation sans trop de résistance.
Derrière eux, les Ferrari de Leclerc et de Carlos Sainz ont profité d'une erreur de George Russell au premier virage pour passer devant et maintenir leur position. Leclerc a réussi à s'intercaler entre les deux McLaren, mais lors du premier arrêt aux stands, Norris a récupéré sa place, laissant les Ferrari derrière.
Une course serrée jusqu'au bout
Au fil des tours, la stratégie de McLaren a montré ses limites. Sur le deuxième relais, avec des pneus durs, les Red Bull n'étaient que 6ᵉ et 7ᵉ, tandis que Lewis Hamilton s'était intercalé en 5ᵉ position. Aux alentours du 32ᵉ tour, Leclerc, profitant d'un rythme plus constant, est revenu sur Norris, contraignant ce dernier à rentrer aux stands pour chausser de nouveaux pneus durs.
Peu après, Hamilton et Piastri ont également effectué leur arrêt, laissant les deux Ferrari en tête avec un seul passage aux stands. À la 41ᵉ minute, Norris était remonté à la 4ᵉ place, juste derrière Piastri, mais les deux McLaren peinaient à rattraper Leclerc, qui maintenait un rythme impressionnant en tête.
Malgré les efforts de Piastri, qui a signé le meilleur tour en course, les Ferrari ont opté pour une stratégie risquée en tentant de finir la course avec un seul arrêt. Alors qu'il ne restait que dix tours, Piastri grignotait du temps sur Sainz, mais il n'a pas réussi à réduire suffisamment l'écart avec Leclerc pour le priver de la victoire.
Une victoire au panache
Cette victoire à Monza restera dans les annales pour Charles Leclerc et Ferrari. Dans une course où la stratégie, la gestion des pneumatiques, et le sang-froid ont été déterminants, Leclerc a prouvé qu'il était capable de tirer le meilleur parti d'une situation difficile. Les McLaren, malgré leur rapidité et leurs ambitions, ont échoué de peu à détrôner le Monégasque. Cette course pourrait bien être un tournant dans la saison de Ferrari, offrant un élan de confiance à l'équipe et à ses supporters pour les Grands Prix à venir.
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