
Un départ animé et des positions instables
Le début du Grand Prix de Bahreïn a été marqué par un départ mouvementé. Oscar Piastri a bien failli perdre la tête face à George Russell, auteur d’un excellent envol. Derrière, Charles Leclerc a raté son départ, permettant à Lando Norris de s’emparer de la 3e place, avant que ce dernier ne soit sanctionné de 5 secondes pour un placement irrégulier. Carlos Sainz et Andrea Kimi Antonelli ont gagné des places dans les premiers tours, tandis que Max Verstappen et Lewis Hamilton ont dû batailler pour retrouver des positions favorables.
Stratégies de pneus et premiers arrêts
Le jeu des arrêts aux stands a animé la course dès le 14e tour : Russell et Piastri ont chaussé des médiums, tandis que les Ferrari, parties avec ces gommes, ont prolongé leur relais jusqu’au 18e tour. Les positions se sont ainsi figées en tête avec Piastri, Russell et Norris devant, suivis de Leclerc et Pierre Gasly, solide 5e.
Ferrari offensive et Verstappen en difficulté
Ferrari a tenté de remonter au classement avec un Leclerc incisif, qui a dépassé Norris au 25e tour. De son côté, Verstappen, handicapé par des problèmes de freins, a progressivement reculé, laissant place à Hamilton et aux Ferrari dans le groupe de tête.
Safety car et redistribution des cartes
Un incident entre Carlos Sainz et Yuki Tsunoda au 33e tour a provoqué l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Presque tout le peloton en a profité pour passer par les stands. Ferrari a opté pour des pneus durs, Russell pour des tendres et Norris pour des médiums, préparant une fin de course stratégique.
Un final sous tension et un podium mérité
Après la relance, Norris a repris la 4e place à Hamilton et mis la pression sur Leclerc jusqu’au bout. À cinq tours de l’arrivée, il a fini par dépasser le Monégasque et s’emparer de la 3e marche du podium derrière Piastri et Russell. Pierre Gasly a terminé à une belle 7e place, confirmant sa régularité sur ce circuit.
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