Perdant du premier set et renversant dans le deuxième, le grecque continue son aventure à Paris

Devant le public du court Suzanne-Lenglen, Stefanos Tsitsipas a déclaré en français : "Il a fallu que je me bouge le cul". Il a ensuite ajouté : "Il y avait de la qualité dans mes coups, mais il ne baissait pas les bras. Il m'a poussé dans mes retranchements et je peux dire que c'est un des adversaires les plus difficiles que j'ai affrontés cette saison sur terre battue".
Le joueur grec de 25 ans, qui a remporté cette année son troisième Monte-Carlo, se mesurera à Carlos Alcaraz (3e) mardi dans l'espoir de se qualifier pour les demi-finales du Grand Chelem sur terre battue, après sa victoire en quatre sets 3-6, 7-6 (4), 6-2, 6-2 contre Matteo Arnaldi.
Face à Arnaldi, qui avait éliminé Andrey Rublev (6e) au troisième tour, Tsitsipas a d'abord concédé la première manche, se sentant frustré malgré ses efforts. Il a souligné l'importance de son esprit combatif pour inverser la tendance.
Le tournant du match s'est produit lors du deuxième set, qui a duré 76 minutes : Tsitsipas, mené 5-3, a réussi à débreaker lorsque Arnaldi servait pour le set à 5-4. Sa victoire au tie-break a ensuite ouvert la voie à une série de jeux remportés jusqu'à la conclusion du match.
Tsitsipas a souligné l'importance du moment où il a réussi à débreaker dans le deuxième set, sentant qu'avec le soutien du public, il pouvait accomplir quelque chose de spécial. La jubilation qu'il a exprimée sur le court après avoir remporté le dernier point témoigne du défi qu'il a relevé.