L'Australien Alexei Popyrin a remporté le Masters 1000 de Montréal en dominant Andrey Rublev en finale, 6-2, 6-4, ce dimanche. Après une heure et demie de jeu, Popyrin a décroché son premier titre dans un tournoi de cette envergure, marquant ainsi le plus grand succès de sa carrière.
Malgré les pronostics en faveur du Russe, le 30ᵉ mondial a su faire preuve de solidité, notamment sur son service, pour déjouer les attentes. Avec un impressionnant 72% de premières balles contre seulement 38% pour Rublev dans le premier set, Popyrin s'est imposé dès les premiers échanges. Ses 18 coups gagnants durant cette manche ont mis à mal le Russe, souvent frustré, ce dernier laissant exploser sa colère à plusieurs reprises.
La deuxième manche a été plus disputée, Rublev tentant de se défendre contre le service puissant de l'Australien, qui a réussi dix aces. Mais la constance de Popyrin, notamment sur son coup droit dévastateur, l'a mené au titre. Avec 18 coups gagnants de sa main droite, il a scellé sa victoire avant de s'effondrer sur le court, submergé par l'émotion.
À 25 ans, Alexei Popyrin n'avait jamais atteint une demi-finale, encore moins une finale de Masters 1000. Il devient ainsi le premier Australien à remporter un tournoi de cette catégorie depuis Lleyton Hewitt à Indian Wells en 2003.
"Je pense à tout le travail et aux sacrifices que j'ai faits toute ma vie et ces dernières années", a-t-il confié, ému, après avoir reçu son trophée. Popyrin a également rendu hommage à son équipe, notamment à son entraîneur, l'ancien joueur belge Xavier Malisse.
Après avoir écarté des adversaires redoutables tels que Sebastian Korda, Hubert Hurkacz, Grigor Dimitrov et Ben Shelton, et avoir dû faire face à plusieurs interruptions dues à la pluie, Popyrin a prouvé qu'il était prêt à briller sur la scène mondiale.
Ce triomphe intervient à deux semaines du dernier Grand Chelem de la saison, l'US Open, qui se jouera également sur dur, un terrain où Popyrin semble désormais à l'aise et prêt à défier les meilleurs.
Ajouter un commentaire
Commentaires