Mathieu Van der poel remporte son deuxième paris-roubaix et conserve donc son titre devant son coéquipier jasper philipsen
Mathieu van der Poel a réalisé une performance exceptionnelle dimanche en remportant en solitaire son deuxième Paris-Roubaix, après avoir parcouru un raid de 60 km. Cette victoire fait suite à son succès au Tour des Flandres la semaine précédente, ce qui lui permet d'accomplir le doublé sur les Monuments pavés.
Surmontant les pavés avec une habileté remarquable, van der Poel a navigué à travers les pièges du parcours pour finalement lever les bras sur la piste du vélodrome de Roubaix. Il a franchi la ligne d'arrivée avec trois minutes d'avance sur ses poursuivants, son coéquipier belge Jasper Philipsen et le Danois Mads Pedersen.
En devenant le onzième coureur de l'histoire à réaliser cet exploit, van der Poel rejoint un groupe sélect de légendes du cyclisme. Il devient également le seul coureur en activité à compter six Monuments à son palmarès, dépassant ainsi Tadej Pogacar.
Van der Poel, déjà vainqueur l'an dernier, inscrit son nom dans l'histoire en devenant le premier cycliste à remporter deux éditions consécutives des pavés de l'Enfer du Nord depuis Tom Boonen en 2008 et 2009.
Cette victoire est également un triomphe pour son équipe Alpecin, qui réalise un exploit inédit en remportant les trois premiers Monuments de l'année, avec notamment le succès de Jasper Philipsen sur Milan-Sanremo en mars, où Van der Poel a joué un rôle déterminant.
La course, disputée à une vitesse record avec un vent favorable, a rapidement vu le peloton se fragmenter en petits groupes.
Cette sélection précoce a contribué à éviter des chutes massives, notamment dans des secteurs pavés critiques comme la controversée chicane avant la trouée d'Arenberg, que les favoris ont négociée au sein d'un petit groupe d'une trentaine de coureurs seulement.
Cependant, la trouée a créé des écarts et de la confusion après que plusieurs favoris, dont Jasper Philipsen et Mads Pedersen, ont été victimes de crevaisons à sa sortie.
Le groupe de favoris, sans aucun Français à l'exception de Hugo Page, a ensuite été reformé. Mais ils ont dû assister, impuissants, à l'attaque décisive de Van der Poel en route vers la gloire.