Mads Pedersen a encore frappé ! Le Danois a réalisé un exploit monumental pour s’offrir un troisième sacre sur Gand-Wevelgem après 2020 et 2024. Parti à 85 km de l’arrivée, il a déposé ses compagnons d’échappée dans la deuxième ascension du Kemmelberg pour s’imposer en solitaire, ajoutant une 50e victoire à son palmarès.
Un scénario parfait pour le Danois
Sans Van der Poel, Pogacar ni Ganna, Pedersen savait que c’était son jour. Plutôt que d’attendre un sprint, il a dynamité la course très tôt. Après une première attaque à 85 km, il a récidivé 12 km plus loin, profitant des mésaventures de Philipsen (crevaison) et Kooij (chute). Résultat : un groupe de neuf coureurs s’est formé avec notamment Victor Campenaerts et les Français Sam Maisonobe et Alexys Brunel.
Mais alors que la coopération aurait pu jouer en sa défaveur, Pedersen a attendu la montée du Kemmelberg pour faire parler sa puissance. Contrant Campenaerts après l’avoir laissé durcir l’allure, il s’est envolé seul à 60 km du but, transformant Gand-Wevelgem en un long contre-la-montre.
Un exploit en solitaire gravé dans l’histoire
Malgré les efforts du peloton, et notamment de la Soudal-Quick Step, l’écart n’a fait que grandir. Avec 1’22 d’avance à 10 km de la ligne, Pedersen filait vers la victoire, rejoignant des légendes comme Merckx, Boonen ou Sagan avec un troisième sacre sur cette classique.
Un succès éclatant qui prouve, s’il en était encore besoin, que le Danois est bien l’un des coureurs les plus redoutables du peloton, capable de tout, même des exploits d’un autre temps.
Ajouter un commentaire
Commentaires