
Mercredi soir à Indianapolis, LeBron James a une nouvelle fois prouvé qu’il méritait son surnom de "King". À 40 ans, pour sa 22e saison en NBA, la légende vivante a offert une victoire cruciale aux Los Angeles Lakers contre les Indiana Pacers grâce à un geste décisif au buzzer, mettant fin à une série de trois défaites consécutives.
Le match s’est conclu dans une tension extrême. Alors que les Pacers étaient revenus à hauteur après avoir effacé un retard de 13 points dans le dernier quart-temps, le sort du match s’est joué sur une dernière possession. Un floater de Luka Doncic, qui a dominé la partie avec 34 points, a rebondi sur l’arceau… avant d’être poussé dans le panier par LeBron James à un dixième de seconde de la fin. Un "buzzer beater" pur, qui a fait exploser les Lakers de joie.
De retour après deux semaines d’absence dues à une blessure, LeBron n’a pas été flamboyant au scoring avec seulement 13 points, mais il a contribué dans tous les secteurs : 13 rebonds, 7 passes décisives et une implication défensive saluée par son coach J.J. Redick. "Il n’avait pas commencé la rencontre de la meilleure des manières, mais il s’est battu et a été récompensé pour son acharnement", a déclaré l’entraîneur.
Le principal intéressé est resté fidèle à sa philosophie : "Je fais ce qu’il faut pour aider mon équipe. Même si je ne marque pas beaucoup, je peux toujours défendre, prendre des rebonds, faire jouer mes coéquipiers. C’est ça, le basket", a expliqué James.
Grâce à ce succès (44-28), les Lakers conservent leur 4e place dans la Conférence Ouest et reprennent confiance à l’approche des playoffs. Pendant ce temps, ailleurs en NBA, Nikola Jokic a brillé avec un nouveau triple-double (39 pts, 10 rbds, 10 pds) pour permettre à Denver de dominer Milwaukee 127-117. Les Clippers se sont imposés au Madison Square Garden face aux Knicks (126-113), portés par Harden (29 pts) et Leonard (27 pts). Boston, déjà qualifié pour les séries, a écrasé Phoenix 132-102 malgré l’absence de Jayson Tatum.
Mais la soirée restera marquée par la magie de LeBron, qui prouve encore, à 40 ans, qu’il peut écrire des scénarios de légende.
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