Les lyonnais ont toujours la recette de la saison passé !

Publié le 30 août 2024 à 22:56

L’Olympique Lyonnais a signé sa première victoire de la saison en Ligue 1 en renversant Strasbourg dans un match spectaculaire qui s'est terminé sur le score de 4-3. Ce succès, acquis dans la douleur, est venu au terme d'une rencontre riche en rebondissements et en émotions au Groupama Stadium.

 

Un départ cauchemardesque pour l'OL

Lyon, en quête de son premier succès après deux défaites en autant de journées, a pourtant connu une entame de match catastrophique. Dès la 2ᵉ minute, Strasbourg a ouvert le score grâce à Sebastian Nanasi. Le Suédois, disputant ses premières minutes avec Strasbourg, a profité d’une erreur défensive de Clinton Mata, qui a glissé et offert le ballon à Nanasi. Le défenseur Duje Caleta-Car, trop lent pour intervenir, n'a pu empêcher Nanasi de battre le gardien lyonnais Lucas Perri d'une frappe croisée. Ce but précoce a jeté un froid sur les supporters lyonnais, qui redoutaient déjà une nouvelle désillusion.

 

Réaction lyonnaise et domination stérile

Malgré ce coup dur, Lyon a rapidement réagi et pris le contrôle du jeu. Maxence Caqueret a donné le ton en tentant sa chance dès la 10ᵉ minute, mais sa frappe a été déviée par Saïdou Sow. Les Gones ont ensuite multiplié les occasions, mais se sont heurtés à un Karl-Johan Johnsson impérial dans les buts strasbourgeois. Alexandre Lacazette, pourtant en bonne position, a vu ses tentatives repoussées par le gardien (11ᵉ, 23ᵉ), tandis qu’Abner Vinicius a failli obtenir un penalty, mais l'arbitre n'a pas bronché (20ᵉ).

Lyon a poussé, enchaînant les corners et les situations dangereuses, mais la défense alsacienne, bien aidée par son gardien, a tenu bon. Moussa Niakhaté, Caleta-Car, et Mata ont tous tenté leur chance sur un corner à la 29ᵉ minute, mais sans succès. De l'autre côté, Strasbourg s'est montré dangereux par intermittence, notamment sur une tentative d'Emanuel Emegha à la 18ᵉ minute, bien stoppée par Perri.

 

L’égalisation juste avant la pause

Lyon aurait pu se décourager après tant d'occasions manquées, mais a fini par trouver la faille juste avant la mi-temps. Georges Mikautadze a d'abord gâché une énorme opportunité en tentant sa chance seul, alors qu'Alexandre Lacazette était mieux placé (44ᵉ). Mais quelques minutes plus tard, Lacazette a centré pour Mikautadze, qui a forcé une parade du pied de Johnsson (45ᵉ+1). Le ballon est ensuite revenu dans les pieds de Corentin Tolisso, qui n'a pas manqué l'occasion de marquer son premier but de la saison et de relancer les siens (45ᵉ+2). Cette égalisation a redonné espoir aux Lyonnais et à leurs supporters avant de rentrer aux vestiaires.

 

Un début de seconde période difficile

Malgré cette égalisation, Lyon est retombé dans ses travers au début de la seconde période. Strasbourg a repris l'avantage dès la 48ᵉ minute, lorsque Dilane Bakwa a délivré un centre parfait pour Santos, qui a placé une tête imparable au second poteau. L’OL, encore une fois mené, a tenté de réagir et a cru obtenir un penalty pour une faute sur Lacazette, mais l'arbitre a de nouveau laissé jouer (50ᵉ).

La situation s'est encore aggravée pour Lyon à la 58ᵉ minute, lorsque Caleb Wiley, entré en jeu à la pause, a intercepté une mauvaise passe d’Ainsley Maitland-Niles et a lancé Emanuel Emegha, qui a ajusté Lucas Perri pour porter le score à 3-1 en faveur de Strasbourg. À ce moment du match, l’OL semblait au bord du gouffre, incapable de se relever de ces coups de massue.

 

Le coaching gagnant de Pierre Sage

Sentant son équipe en difficulté, l’entraîneur intérimaire Pierre Sage a opéré des changements décisifs à l’heure de jeu. Il a fait entrer Malick Fofana et Gift Orban à la place de Mikautadze et Vinicius. Ce choix s'est avéré être un coup de génie, car ces deux joueurs allaient complètement changer la physionomie de la rencontre.

À peine cinq minutes après leur entrée en jeu, Lyon avait déjà rattrapé son retard. Alexandre Lacazette, capitaine et leader de cette équipe, a d'abord décoché une frappe puissante qui s'est écrasée sur la transversale. Le ballon est ensuite revenu sur Maitland-Niles, qui a repris de volée pour réduire le score à 3-2 (61ᵉ). Quelques instants plus tard, sur une action initiée par Tolisso côté gauche, Fofana a trouvé Orban dans la surface, qui a marqué d'une reprise de la semelle avec l'aide du poteau pour égaliser à 3-3 (63ᵉ).

 

L'OL arrache la victoire

Revigorés par cette remontée express, les Lyonnais ne se sont pas arrêtés là. Continuant à pousser, ils ont finalement pris l'avantage à la 72ᵉ minute. Une nouvelle fois, Fofana s'est illustré en délivrant un centre millimétré depuis le côté gauche sur la tête de Gift Orban, qui a trompé Johnsson pour la deuxième fois de la soirée. Ce doublé de l'attaquant a fait basculer Lyon en tête pour la première fois du match, au grand soulagement des supporters.

 

Strasbourg tente de réagir, mais en vain

Assommés par ce retournement de situation, les Strasbourgeois ont mis du temps à retrouver leurs esprits. Ils ont néanmoins tenté de revenir dans les dernières minutes. Diego Moreira, prêté la saison dernière à Lyon, a eu deux occasions pour égaliser. Sur la première, il a manqué son centre après une belle percée côté droit (89ᵉ), et sur la seconde, il s'est emmêlé les pinceaux alors qu'il était en bonne position pour centrer depuis le côté gauche. Strasbourg a eu une dernière opportunité dans les arrêts de jeu, mais le ballon n'a trouvé personne devant la cage de Perri (90ᵉ+3).

 

Une victoire qui change tout pour Lyon

Cette victoire in extremis permet à l’Olympique Lyonnais de lancer enfin sa saison après un début très compliqué. Les Gones ont montré un mental énorme pour revenir au score puis s'imposer, grâce notamment aux choix tactiques inspirés de leur entraîneur. Ce succès pourrait marquer un tournant dans la saison lyonnaise, en leur apportant une confiance renouvelée pour les prochains matchs. Avec des remplaçants décisifs comme Fofana et Orban, Lyon sait désormais qu'il peut compter sur des solutions offensives capables de faire la différence à tout moment.

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